Depuis les années cinquante (50), l’Intelligence artificielle (IA) s’est invitée dans pratiquement tous les domaines d’activités allant des secteurs comme la santé à l’agriculture en passant par les banques, les finances, l’armement, etc. Pour ainsi, les industries culturelles et créatives (ICC) ne sont pas en marge. Cette filiation ICC-IA est allée crescendo au fil des années dans des écosystèmes évolués que sont les Amériques, l’Europe voire l’Asie.  Les usages de l’Intelligence artificielle dans les Industries culturelles et créatives burkinabè sont motifs à la lumière des révolutions qu’elles engendrent de plusieurs appréhensions et interrogations. Le présent article se propose de faire une immersion dans la relation Intelligence artificielle et Industries culturelles et créatives au Burkina Faso marquée par des chamboulements dans les procédés des acteurs dans les maillons des différentes chaines de valeur, des résistances de la part d’acteurs conservateurs, des enjeux socio-politiques, économiques, technico-artistiques ainsi que de nombreux défis à relever.